J'ai trouvé un cadeau super choupinou pour la fille de ma cousine, Victoria.
Ce tee-shirt est une pièce unique, une création artisanale, peint à la main.
Plein de bébés en ce moment autour de moi, c'est mignon.
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J'ai découvert le personnage de l'artiste de rue MESNAGER sur le blog de Claire.
Vous souvenez-vous de la pub "O'Cédar" avec son petit personnage en bois qui fait la poussière?
Et bien le personnage de MESNAGER, que l'on peut croiser dans les rues de Paris et dans le quartier de Belleville en particulier, je trouve qu'il lui ressemble mais en blanc! ou encore à un personnage sorti directement d'un livre d'anatomie.
En fait, ce petit bonhomme est loin d'être un "faiseur de poussière" ou "un bodybulder exhibant sa musculature"!
Je le trouve touchant de poésie. Pour moi cette découverte fut un grand moment de bonheur. Le voir évoluer en vidéo et photos m'a touchée et embellit ma journée.
Quelques photos que j'ai imprimé pour me faire un petit coin de ciel bleu chez moi:
Merci Claire, cette vidéo de performance est une réelle fenêtre positive sur le monde qui n'évolue hélas pas toujours dans ce sens là:
D'après Wiképédia: le slam est:
- une pratique consistant à se faire porter par la foule lors de certains concerts
- une scène ouverte d'arts oratoires (dont la poésie).
Le mot slam désigne en argot américain « la claque », « l'impact », terme emprunté à l’expression to slam a door qui signifie littéralement « claquer une porte ». Dans le cadre de la poésie orale et publique, il s’agit d’attraper l’auditeur par le col et de le « claquer » avec les mots, les images, pour le secouer, l’émouvoir.
Une autre explication du terme est donnée par l'initiateur du mouvement, Marc Smith, lors de son intervention en 2005 au Grand Slam national de Nantes : il explique avoir choisi ce terme pour son sens sportif et ludique de "chelem" (en tennis, basket, bridge, etc.).
Marc Smith indique ainsi qu'il « détestait les scènes ouvertes de poésie - souvent longues et ennuyeuses ». Son but était de créer une mise en scène ludique pour améliorer la qualité du spectacle, mais aussi de mettre à mal la notion de qualité dans la poésie : quelques personnes, membres d'un jury arbitraire, exprimaient leur goût subjectif. Il a suscité un engouement populaire qui lui a permis peu à peu de se propager à New York puis jusque dans le monde entier.
En France diverses pratiques oratoires (poétiques ou non) se sont trouvées confondues sous le nom de Slam. Le terme est ainsi souvent appliqué à différentes pratiques : spoken word, one-man show poétique, et scènes ouvertes de poésie, qui sont l'expression la plus commune.
Les règles des scènes ouvertes de poésie sont généralement les suivantes, avec ou sans adaptation selon les organisateurs :
L'entrée est le plus souvent libre ou à prix minime. La plupart des scènes sont des scènes ouvertes. Il n'y a pas de limites d'âge ou de style. On vient y dire, lire, scander, chanter, jouer des textes de son cru sur des thèmes libres ou imposés. Le jugement est très rare pendant les scènes slam. Les débutants sont encouragés plutôt que critiqués. Chacun, artiste ou non, participe généralement pour le plaisir de partager son texte.
Les règles des joutes ou slam de poésie y ajoutent :
Un petit nombre de scènes font voter toute la salle avec des cartons colorés comme dans les matchs d'improvisation ou un applaudimètre.
Le slam est considéré par beaucoup comme une des formes les plus vivantes de la poésie contemporaine, un mouvement d'expression populaire, initialement en marge des circuits artistiques traditionnels. C'est un art du spectacle oral et scénique, focalisé sur le verbe et l'expression brute avec une grande économie de moyens, un lien entre écriture et performance.
Si des poètes, en particulier issus de la mouvance hip-hop, le revendiquent comme issu de la rue ainsi que le rap à ses débuts, il est néanmoins pratiqué par des poètes de tous styles, de tous milieux sociaux, en ville comme à la campagne.
Mon article: Beaucoup d'artistes ont débuté dans la misère et dans la rue. Certains artistes arrivent a transcender leurs souffrances grâce à l'art. Que ce soit par la peinture, la sculpture (cf.Monique Degluaire que j'ai rencontré ce week-end lors de la porte ouverte de son exposition que je vous avais annoncée), le théâtre, la danse, la poésie ou le slam, l'expression artistique me paraît correspondre souvent à un besoin vital de matérialiser des émotions et assure à l'artiste un équilibre. Un bel exemple, je trouve, est celui de la personne qui m'a fait découvrir le slam avant que je parte à La Réunion et que j'ai retrouvé à mon retour en métropole à l'occasion de son nouvel album sorti en mars 2008: il se nomme "Grand Corps Malade". Son histoire m'a touchée et me donne du courage, comme m'en donne certaines personnes malades et dépendantes dans mon métier d'infirmière. La voici: à l'âge de seulement 20 ans, notre futur slameur se déplace des vertèbres à la suite d'un mauvais plongeon dans une piscine alors qu'il était animateur de colonie de vacances pour la ville de Saint-Denis où il vit, dans une cité. Le diagnostic tombe alors comme un couperet sur la tête du jeune homme:"Vous ne remarcherez pas". Il retrouve cependant l'usage de ses jambes après un an de rééducation. C'est en référence à ce handicap - et aussi à sa grande taille (1 m 94) - qu'il a pris le pseudonyme de Grand Corps Malade. C'est suite à cet accident que le jeune adulte s'est mis à slamer, avec sa canne, avec beaucoup de poésie je trouve. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, voici quelques extraits:
Illustration de cet aspect de la création artistique dans le morceau suivant:
Âgé de 28 ans, l'artiste londonien connu sous le nom de Slinkachu a réalisé une performance des plus originales en décorant la coquille de plusieurs escargots qu'il a ensuite libérés dans Londres. Ouvrez bien les yeux !
Connu sous le nom de Slinkachu, un artiste londonien a libéré dans la capitale anglaise des escargots dont il avait décoré la coquille.
Son projet, nommé « Escargots en ville – un projet d’art de rue qui évolue lentement », devrait permettre aux Londoniens les plus observateurs de croiser certains des mollusques passés entre les mains de l’artiste.
Leur coquille décorée de graffitis ou agrémentée de petits personnages jouant le rôle de passagers clandestins, les animaux pourront être croisés au détour d’une rue par les promeneurs de Londres.
L’artiste de 28 ans a tenu à préciser que la peinture utilisée pour réaliser ses œuvres n’était pas toxique et qu’aucun escargot n’avait été blessé par son travail.
Qu'est-ce-qu'un GOUZOU?
D'après Wiképédia:
Les gouzous sont de petits personnages anthropomorphes surgissant fréquemment sous la forme de collages ou plus souvent de graffitis dans l'espace urbain réunionnais. Créés et dessinés par Jace, un artiste local, ils doivent leur célébrité au caractère hautement humoristique de leur insertion illicite dans l'espace environnant, notamment sur les affiches murales.
Dessinés selon le principe de la ligne claire, les gouzous sont de petits bonshommes ronds dont seule une silhouette simple est tracée, les traits de leur visage, leurs mains ou leurs pieds n'étant pas représentés par l'artiste. Leur tête de forme ovoïde est presque aussi haute que le reste de leur corps.
Ils sont systématiquement mis en scène dans l'espace alentour, qu'il s'agisse de carcasses de voitures abandonnées, de souches d'arbres jusqu'ici ignorées ou plus couramment de visuels publicitaires que l'artiste détourne.
Sur ces supports, le gouzou apparaît souvent comme une victime du système, par exemple enchaîné à un boulet ou retenu contre un mur par quelque entrave. Mais il est par ailleurs très fréquemment représenté comme un manipulateur mégalomaniaque assis aux commandes d'une machine dont les leviers actionnent les cerveaux des quidams apparaissant sur les affiches. Personnage généralement fier de servir la veuve et l'orphelin, il peut également surgir de nulle part muni d'une cape tel un super-héros volant proche de Superman. Autrement, une vache est souvent dessinée à ses côtés.
À l'occasion des voyages de l'artiste, des gouzous ont pu être dessinés à Paris, New York, Barcelone et surtout au Havre (ville natale de l'artiste Jace), où ils sont assez courants. Le graphisme du personnage a été utilisé sans son accord par une marque de vêtements chinoise relativement connue dans ce pays. L'artiste aurait intenté un procès contre l'entreprise pour faire reconnaître sa paternité.
Mon article:
Depuis sa création par l'artiste Jace en 1992, le gouzou est devenue un véritable mythe sur l'île de la Réunion. De plus en plus nombreux au fil des années, ce personnage insolite accompagne le paysage quotidien des Réunionnais.
En effet, le tagueur de rue et de nature a su se faire adopter par la population, faire reconnaître son talent et se créer une place privilégiée au sein des artistes de l'île si bien que des entreprises payent pour décorer leurs façades extérieures avec un gouzou. Jace a donc une activité sur commande et une activité "sauvage" dans des endroits insolites: il raffole des murs des vieilles usines à cannes à sucre, sur des ponts de route détruits par les cyclones par exemples.
Donc, de ce phénomène gouzou est né un sport particulier: "la chasse au gouzou". Ca consiste à chercher les gouzous éparpillés dans la nature et les photographier, d'en trouver le plus possible, et de trouver les nouveaux gouzous en premier.
Si ça vous amuse:exemple de chasseuse de gouzou:voir le blog de claire dans mes liens favoris "Et si on ouvrait les yeux".
Le site officiel: http://www.gouzou.net/
Pour de vrai, ça ressemble à ça un gouzou:
Moi, je ne trouve pas ça particulièrement beau mais l'empleur du phénomène sur l'île, la présence rassurante du personnnage dans le quotidien et la chasse au gouzou m'amuse...sport à absolument pratiquer si vous venez un jour à La Réunion.
Attention le gang sévit depuis août 2005!
Les 10 tricotteuses (dont un garçon), étudiants en art à Brooklyn, se rendent dans toutes les villes du monde. Au lieu de signer leur passage par des tags réalisés avec des bombes de peintures, ils recouvrent le mobilier urbain avec des bandes tricotées. Elles ont même "tricot-tagué" la muraille de Chine! A Paris, Bergère de France les avaient faits venir pour ses 90 ans.
Alors? Qui croyaient que le tricot était un loisir démodé?
Voici ce que ça donne:
Pour égayer les rues grises de nos grandes villes et distraire les touristes et les résidents permanents, les artistes de rue regorgent d'idées. Spectacles de rue, musiques, théâtre, décorations murales font vivre la rue, anime nos quartiers et ça c'est vital!
Autant, je trouve que certains tags défigurent le paysage et ne méritent qu'une chose c'est de disparaître mais d'autres sont plutôt la bienvenue.
Qu'en pensez-vous?